Legenderry, l’aventure steampunk méga giga cool

5 - Legenderry

Quand mon copain m’a demandé ce que je voulais pour Noël, l’année dernière, j’ai sans hésiter répondu : « des livres ». Je lui ai donné quelques idées de romans qui trainaient dans ma wishlist, mais il a préféré m’offrir un ouvrage de son choix, afin que je puisse avoir la surprise. C’est donc comme ça que j’ai eu la chance de découvrir Legenderry.

 

Pour vous situer le contexte, Legenderry est une série de comics publiée à l’origine par la maison d’édition Dynamite Entertainment. L’album dont je vais vous vanter les mérites aujourd’hui est une intégrale qui réunit les sept premiers tomes, et qui est publiée aux éditions Graph Zeppelin en France. Le scénario est de Bill Willingham, détenteur d’un Eisner award du meilleur scénariste, et les dessins de Sergio Fernandez Davila.

 

L’histoire débute à Big City, plus précisément au Club Scarlet, où une intrigante jeune femme fait une apparition fracassante. À sa poursuite, une dizaine d’hommes masqués qui veulent sa mort. Oui, ça commence bien.

La jeune inconnue se nomme Magna Spadarossa, elle est à la recherche de sa sœur aînée qui a mystérieusement disparu mais dont personne n’a aucune trace, et visiblement, certains individus veulent empêcher Magna de la retrouver.

Après être venue à son secours, la propriétaire du Club Scarlet — ainsi que son acolyte — décide d’aider Magna et d’assurer sa protection. Ils la confient donc à un de leurs proches alliés, et d’ici découlera toute une suite d’aventures au cours desquelles Magna croisera la route de nombreux personnages mythiques revisités tels que Zorro, The Green Hornet, Flash Gordon, et bien d’autres figures emblématiques des comics. Bien entendu, en parallèle de l’enquête visant à retrouver Sonja (la sœur de Magna), un autre élément scénaristique entre en compte et apporte du corps au récit. Tout ce petit monde évolue dans un univers steampunk (comme le titre l’indique), plutôt bien construit. Il y a de l’action, des passages peut-être un peu violents aux yeux de certains, et surtout des retournements de situation qu’on n’avait pas vu venir. C’est ce que j’ai préféré, je pense, pendant ma lecture.

Les dessins sont un tantinet clichés (musculature exagérée +++ chez les personnages masculins, et personnages féminins à la poitrine généreuse et au fameux « corps idéal »), néanmoins on évite le stéréotype de la jeune demoiselle en détresse (bien que Magna ait besoin d’aide au départ, elle montre quand même une certaine indépendance et une force de caractère).

À vrai dire je n’ai pas grand-chose à reprocher à cet ouvrage car ce fut un véritable coup de cœur, malgré mon manque total de connaissances sur les comics. Il est probable qu’on apprécie davantage cette lecture si l’on s’y connaît un minimum, mais l’histoire est complètement adaptée aux néophytes.

Le seul point sur lequel je vais râler n’a aucun lien avec l’histoire puisqu’il s’agit de l’attente de pouvoir lire la suite. Il est clairement écrit sur la quatrième de couverture « Ce livre est le premier d’une série », pourtant, je n’en vois pas la couleur et il me semble même que la série d’origine s’achève au tome sept. Fort heureusement, la fin de ce tome se suffit à elle-même et on pourrait très bien s’arrêter là, mais beaucoup d’éléments resteraient alors sans réponse.

Je sais que les éditions Graph Zeppelin ont sorti des genres de spin-off de Legenderry qui se concentrent sur certains personnages rencontrés lors de cette fameuse aventure (dont un que J’ADORE et que je dois donc impérativement acheter), mais je ne pense pas qu’ils constituent à eux seuls une suite de l’histoire principale.

Et d’ailleurs, les éditions Graph Zeppelin proposent pléthore de comics (dont certains en VO) qui ont l’air fort intéressants (c’est mon compte en banque qui va faire la gueule).

 

Une dernière chose qu’il faut que vous sachiez si vous vous procurez cette intégrale : on y trouve une partie « bonus » dans les dernières pages, où sont exposés, entre autres, des scripts, des illustrations, des affiches inédites (dont certaines sont vraiment (vraiment) vraiment sublimes) ; un conseil : NE REGARDEZ PAS (même juste feuilleter hein) cette partie avant d’avoir lu l’intégrale des sept tomes, vous pourriez vous spoiler un élément important, et, croyez-moi, ça serait fort dommage.

Bien entendu c’est une lecture que je vous recommande à cent pour cent, après si vous n’êtes pas fan des romans graphiques et de l’ambiance steampunk, ça risque évidemment de moins vous plaire, mais dans le cas contraire, foncez.

 

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