Sous les sabots des dieux

Sous les sabots des dieux est un roman écrit par l’autrice française Céline Chevet, dont l’intrigue se situe en Corée, au VIIe siècle, dans un contexte politique particulièrement tendu.

Nous y suivons Haneul, jeune prêtresse au temple Céleste. Son existence est donc consacrée aux Dieux, avec qui elle doit « communiquer » afin de délivrer leurs messages à la famille royale, pour que celle-ci prenne les meilleures décisions possibles en termes de stratégie militaire, par exemple.

Ne vous arrêtez pas à mon résumé tout pourri parce que ce roman est vraiment très bon. Pour commencer, j’ai beaucoup aimé le style, et le « dépaysement », si je puis dire, m’a conquise. Je n’ai pas l’habitude de lire des romans historiques, encore moins dans cette partie du monde, et encore moins à cette époque. Quelque part, j’ai eu un peu l’impression de lire un drama, et ça, c’est franchement appréciable.

En soi, ce n’est pas un roman où il se passe énormément d’action : il est plutôt centré sur les conflits politiques, la stratégie militaire (qui m’a un peu perdue à un moment d’ailleurs), les secrets de la cour, et pas mal de retournements de situation. L’histoire m’a emmenée dans des directions auxquelles je ne m’attendais pas, les événements m’ont — plus ou moins — surprise, dans le bon sens du terme bien sûr. Pour faire simple, ce fut une excellente découverte. 

La dimension spirituelle et donc « fantastique » du roman est beaucoup mise en avant, peut-être même plus que le côté historique, mais ça ne m’a pas posé problème. 

Un deuxième (et dernier) tome est prévu pour fin avril, cela va sans dire que je vais (sans doute) me précipiter dessus dès sa sortie.

En fait, le seul reproche que j’aurais à faire à ce livre, c’est la présence de (trop) nombreuses coquilles. Je ne sais pas si c’est seulement mon exemplaire et une partie d’autres qui sont concernés, et je conçois bien sûr qu’on puisse faire des erreurs — loin de moi l’idée de vouloir démonter le travail de relecture et correction qui a (normalement) été fait, ou même la maison d’édition — mais ici, c’est flagrant, et ce n’est pas juste deux trois fautes d’inattention par-ci par-là : il y a des erreurs grosses comme le nez au milieu de la figure, des problèmes de mise en page, des lettres manquantes dans certains mots… Bref, c’est dommage parce que, si ça n’enlève rien à la qualité du récit, ça m’a souvent sortie de ma lecture, et je pense qu’on est en droit d’exiger, quand on achète un roman, un travail éditorial un minimum bien fait. 

À part ça, comme je disais, ce fut bien sûr une excellente lecture : je vous la recommande chaudement si vous êtes adeptes de romans historiques, de fantasy, ou même si vous voulez simplement lire quelque chose qui change de ce qu’on a l’habitude de voir un peu partout.

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