Tant qu’il le faudra, un roman choral toujours aussi bon

Tant quil le faudra est une trilogie écrite par l’auteurice français·e Cordélia. Il s’agit ici de la chronique du deuxième tome de la saga. Vous pouvez retrouver ma chronique du premier tome ici.

Comme le tome précédent, il s’agit d’un roman choral qui suit le quotidien de personnes queer évoluant au sein d’une association LGBTQIA+ sur Paris. Si le premier tome alternait les points de vue de quatre personnes, ici, on est sur une dizaine de points de vue (je ne me souviens plus du nombre exact, mais je crois que c’est onze). Ça peut paraître beaucoup, mais je vous assure qu’on ne se sent pas du tout perdu·e et qu’on ressent bien la différence de personnalité entre chaque personnage. D’ailleurs, il est très intéressant d’avoir de nouveaux points de vue dans ce tome, ça permet d’avoir de nouvelles perspectives, et de comprendre le caractère de certains personnages. Je pense d’ailleurs que le plus intéressant est le personnage de Galahad, qui apparait froid et désagréable dans le premier tome, voire méprisant, car décrit par des points de vue extérieurs, mais qui est beaucoup plus profond que ce qu’il peut laisser paraître — et j’adoooore ce genre de personnages. 

Encore une fois, ce tome n’est pas bourré d’actions et d’évènements improbables, il se concentre sur la vie des personnages, leurs relations — amicales et amoureuses — la vie associative… Mais quel plaisir de retrouver ces personnages, de les suivre dans leur quotidien ! Le roman est marqué par un réalisme que j’apprécie beaucoup. La fin est assez abrupte, mais j’ai beaucoup aimé que l’histoire s’arrête là-dessus, je me demande comment elle va évoluer dans le troisième tome, qui marquera la fin de la saga.

C’est toujours une lecture que je vous recommande chaudement. 

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